Début février, les services de plusieurs communes et de la Communauté de communes participaient à deux simulations « grandeur nature » de gestion de crise face à des catastrophes naturelles. Objectif : apprendre à réagir en cas d’événements graves ou de risques majeurs et à prendre les dispositions les mieux adaptées à la situation.
Les catastrophes naturelles et leurs conséquences occupent une place croissante dans les débats médiatiques et politiques, comme en témoigne le récent séisme en Turquie du 6 février 2023. Dans un contexte où les menaces climatiques grandissent, pratiquer des exercices de gestion de crise est crucial pour être prêt le jour J.
Promulguée en 2021, la loi MATRAS impose la création d’un Plan Intercommunal de Sauvegarde (PICS) dans le but de mutualiser les moyens humains et matériels pour favoriser la coopération. Elle prévoit la mise en pratique de ce plan tous les 5 ans par des exercices pratiques.
Des exercices grandeur nature
2 scénarios catastrophe…
Dans le cadre du partenariat engagé entre la Communauté de communes et le Master de Gestion des Catastrophes et des Risques Naturels (GCRN) de l’Université Paul Valéry Montpellier III, deux exercices de gestion de crise ont été menés par les étudiants sous l’expertise de professionnels.
Le 6 février 2023, un feu de forêt menaçait des bâtiments et des personnes pratiquant des activités de pleine nature sur les communes de Guzargues et de Saint-Bauzille-de-Montmel. Le lendemain, une inondation touchait Saint-Mathieu-de-Tréviers, Saint-Jean-de-Cuculles et Le Triadou. Les scénarios, « plus vrais que nature », impliquaient l’activation des cellules de crise à l’échelle communale et intercommunale : ils permettaient de tester les réactions des équipes mobilisées et d’évaluer leur façon de coordonner leurs moyens, d’informer les populations impactées et de faire le lien avec les services de secours dans des conditions extrêmes.
… pour tester les réactions en situation
Ces exercices ont réuni plus de 80 participants, parmi lesquels des agents communaux et intercommunaux, des élus et les acteurs majeurs de la sécurité civile : SDIS, sapeurs-forestiers, police municipale et gardes forestiers.
Un retour d’expérience a permis de comprendre que la gestion de crise requiert des compétences techniques mais aussi organisationnelles : réactivité, travail d’équipe, gestion du stress, répartition des rôles…
+ d’infos
… sur la prévention des risques majeurs sur le territoire