Patrimoine archéologique

Les recherches archéologiques sur le territoire du Grand Pic Saint-Loup ont été initiées dans les années 1950. De grandes figures de l’archéologie y menèrent des travaux : Henry de Lumley, Jean Arnal, Jean Guilaine, Henri Canet, Pierre Pannoux et bien d’autres…

Dolmen à Vailhauquès. Photo : Christophe Colrat
Dolmen à Vailhauquès. Photo : Christophe Colrat

Une occupation ancienne

La région du Pic Saint-Loup a été occupée depuis le Paléolithique supérieur, où des hommes de Neandertal s’installèrent sous le porche de la grotte de l’Hortus. Les ossements des plus vieux squelettes de l’Hérault ont été retrouvés à cet endroit. L’étude de ce site a également permis de connaitre précisément le climat, la faune et la flore en – 40 000 avant notre ère. A cette période, des températures plutôt froides (l’Europe est en pleine période glaciaire) permirent la pousse de hautes graminées qui attirèrent des troupeaux de gros herbivores : chevaux, rennes, aurochs, rhinocéros laineux et même des mammouths !

A partir de cette période, la présence humaine sur le territoire a été plus ou moins continue. Ainsi, on en trouve des traces ténues jusqu’au Néolithique (6000 ans avant J.-C.), période où le territoire du Pic Saint-Loup vit s’installer de nombreux groupes humains qui colonisèrent l’espace et modelèrent l’environnement par leur mode de vie et leur activité.

À cette époque, qui correspond au premier grand réchauffement du climat méditerranéen, l’homme entreprit de s’installer au cœur de la forêt, où foisonnaient cerfs et sangliers : il y créa des clairières pour y cultiver céréales et légumineuses et élever de petits troupeaux. Peu à peu, il se sédentarisa et devint agriculteur-éleveur.

Les premiers bâtisseurs en pierre sèche

Les IVème et IIIème millénaires marquèrent l’âge d’or de la période. Ils virent s’épanouir des communautés originales, qui savaient tirer le meilleur profit d’un environnement pourtant aride : ce furent notamment les groupes « de Ferrières » (vers 3500 avant J.-C.) puis « de Fontbouisse » (3000 avant J.-C.), bâtisseurs des premiers villages en pierre sèche de France grâce à un matériau omniprésent, le calcaire.

Aujourd’hui encore, de nombreux vestiges de villages et hameaux, de sépultures, de grottes aménagées, de dolmens témoignent de cette vie originale et intense sur cette terre de garrigues : village de Cambous (Viols-en-Laval), enceinte du Lébous (Saint-Mathieu-de-Tréviers), rocher du Causse (Lauret), dolmens de Feuilles et du Capucin (Rouet), de Ferrières-les-Verreries…

On retrouve également sur notre territoire des traces de la période romaine et du Haut Moyen-Age

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