Ce mercredi 9 janvier, de 9 h à 12 h 30, la Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup organisait, en partenariat avec le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, un atelier de travail avec les acteurs de la mobilité, à l’échelle de l’Occitanie.
Une cinquantaine de représentants de collectivités locales, d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), de partenaires institutionnels et professionnels se sont donc rassemblés afin d’échanger sur la future loi d’orientation des mobilités et sur la démarche « French Mobility/France Mobilités » qui favorise la mise en œuvre d’initiatives innovantes en matière de transport et de modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle.
Les participants ont été accueillis par Alain Barbe, président, Hussam Al Mallak, vice-président en charge de l’aménagement de l’espace et du territoire, et Jean-Luc Gibelin, en charge des mobilités et des infrastructures de transports à la Région Occitanie.
Cet « OpenLab » s’est ouvert sur une intervention de Florent Tarrisse, directeur général des services du Parc Naturel Régional des Grands Causses, qui a présenté un retour d’expériences autour de la problématique de la mobilité dans un territoire peu dense.
Un projet de plateforme numérique
Puis, les agents du Ministère et du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) ont animé une séance de travail collaboratif afin d’accompagner le développement d’une plateforme numérique qui permettra de regrouper et de valoriser les retours d’expériences et les solutions de mobilité initiés par des acteurs publics et privés. Face à la complexité des enjeux, les réponses aux attentes des citoyens ne pourront être que collectives !
Depuis plusieurs années, la Communauté de communes du Grand Pic Saint Loup mène une politique volontariste en faveur de la promotion et du développement des mobilités durables : à travers son Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et son Schéma Global des Déplacements, elle cherche à limiter l’impact des mouvements pendulaires mais également à promouvoir les modes doux et actifs, au regard des enjeux climatiques, d’attractivité économique mais aussi de coûts de la mobilité pour les usagers.
Ainsi, malgré l’absence de compétence particulière, la Communauté de communes souhaite contribuer, à son échelle, en fonction des spécificités de son territoire rural et périurbain, et de manière pragmatique, à l’établissement de nouvelles politiques publiques en matière de mobilité.
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